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Laurent Malet n'évoque ici sa carrière qu'en toile de fond d'un livre dont le personnage principal est sa mère Florence. Axe autour duquel lui et son frère jumeau Pierre avaient bâti leur enfance au soleil du midi de la France. C'est cette enfance solaire qui éclaire en contre-point le crépuscule de la vie de leur mère, atteinte d'un cancer. Les jumeaux monteront la garde auprès de leur mère pour l'escorter jusqu'au bout de son combat contre la maladie et accomplir le plus bel acte d'amour qui soit, libérer celle qu'ils aiment de ses souffrances.

Elle, c'est Anna. Ses rêves : faire fortune au Portugal, rentrer dans dix ans. lui, c'est Romain " trop français, pas assez citoyen du monde ". L'exil du couple à Lisbonne : un roman d'apprentissage où dominent la férocité des observations et l'humour des situations. L'une poursuit ses rêves, l'autre s' acoquine avec une bande d'illuminés.

Quand un macho séduisant rencontre une féministe séduisante......... vont-ils réussir ce défi : un couple basé sur un équilibre nouveau, version XXIe siècle ?

Londres, 15-18 juillet 1976. Robert Riordan disparaît. Son épouse Gretta prévient ses enfants. Réunis autour de leur mère, les trois enfants tentent de retisser les liens distendus, d'oublier les fâcheries et de comprendre la disparition de leur père. Cette disparition semble être la clé d'un mystère familial protégé depuis de longues années.

L' insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite, j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte ...

Quatre années de "paix rechignée" entre l'Edit d'Amboise, qui met fin à l' affrontement entre huguenots et catholique, et la bataille de Saint Denis, qui les voit de nouveau face à face . Pierre et Samson , fils du Baron Mespech vont ainsi pouvoir faire leurs études de médecine en Montpellier .Grande aventure pour les frères Huguenots que de quitter le nid et de galoper sur les chemins du royaume où tant d'embuches les guettent .

9a se déroulait toujours de la même manière. Une voix appelait sur mon cellulaire, tard le soir ou tôt le matin. Elle demandait à me rencontrer en tête à tête. Et donnait laphrase rituelle : "En souvenir d'André" Je me rendais à l'adresse indiquée et là je rencontrais un homme, parfois seul, parfois avec une autre personne de son âge ou plus jeune. On ne faisait pas de présentations. Ils connaissaient mon nom , ils m'avaient donné leur prénom. Lorsque le malade souffrait trop, l'autre personne était là pour m'expliquer . Je l'arrêtais très vite. "Je vais d'abord m'occuper de la douleur."

Clara, joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha ont grandi ensemble à Montrouge. ils ont habité le même immeuble et sont allés dans les mêmes écoles. Depuis, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps. Mais une épreuve, sournoise, terrible, s'annonce, et le groupe menace de voler en éclats...

"Et parmi toutes ces pages blanches et vides, je ne pouvais détacher les yeux de la phrase qui chaque fois me surprenait quand je feuilletais l'agenda : "Si j'avais su...". On aurait dit une voix qui rompait le silence, quelqu'un qui aurait voulu vous faire une confidence, mais y avait renoncé ou n'en avait pas eu le temps".

Depuis l'enfance, une question torture le narrateur :- Qu'as-tu fait sous l'occupation ? Mais il n'a jamais osé la poser à son père. Parce qu'il est imprévisible, ce père. Violent, fantasque. Certains même, le disent fou. Longtemps, il a bercé son fils de ses exploits de Résistant, jusqu'au jour où le grand-père de l'enfant s'est emporté : «Ton père portait l'uniforme allemand. Tu es un enfant de salaud ! » En mai 1987, alors que s'ouvre à Lyon le procès du criminel nazi Klaus Barbie, le fils apprend que le dossier judiciaire de son père sommeille aux archives départementales du Nord. Trois ans de la vie d'un « collabo », racontée par les procès-verbaux de police, les interrogatoires de justice, son procès et sa condamnation. Le narrateur croyait tomber sur la piteuse histoire d'un « Lacombe Lucien » mais il se retrouve face à l'épopée d'un Zelig. L'aventure rocambolesque d'un gamin de 18 ans, sans instruction ni conviction, menteur, faussaire et manipulateur, qui a traversé la guerre comme on joue au petit soldat. Un sale gosse, inconscient du danger, qui a porté cinq uniformes en quatre ans. Quatre fois déserteur de quatre armées différentes. Traître un jour, portant le brassard à croix gammée, puis patriote le lendemain, arborant fièrement la croix de Lorraine. En décembre 1944, recherché par tous les camps, il a continué de berner la terre entière. Mais aussi son propre fils, devenu journaliste. Lorsque Klaus Barbie entre dans le box, ce fils est assis dans les rangs de la presse et son père, attentif au milieu du public. Ce n'est pas un procès qui vient de s'ouvrir, mais deux. Barbie va devoir répondre de ses crimes. Le père va devoir s'expliquer sur ses mensonges. Ce roman raconte ces guerres en parallèle. L'une rapportée par le journaliste, l'autre débusquée par l'enfant de salaud.

Ce livre ne raconte rien d'autre qu'une histoire d'amour .Une histoire d'amour entre quatre éclopés de la vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des coeurs purs .Quatre allumettes placées au dessus d'une flamme et pfiou... tout s'embrase .

Parfois les mots font que l'on meurt de froid. Cela arrive à Barour, pêcheur de morue parti en mer sans sa vareuse. Quand ,de retour sur la terre ferme, ses camarades sortent du bateau son cadavre gelé, son meilleur ami qui n'est pas parvenu à le sauver, entame un périlleux voyage à travers l'île pour rendre à son propriétaire le livre dans lequel Barour s'était plongé....

Une discussion entre deux femmes, écrivains célèbres, aux sensibilités contrastées, toutes deux sincères et passionnées. Jeanne Bourin de son propre aveu, optimiste, attachée aux valeurs traditionnelles, nourrie d'une certaine idée de la liberté féminine magnifiée au Moyen Age, revenue tardivement à la religion catholique ...s'oppose à Régine Deforges, qui a une sensibilité à fleur de peau et le verbe-haut, un esprit franc tireur , femme rebelle aux conventions, aux Eglises, à leurs dogmes, aux carcans imposés aux femmes par la société ...

A huit ans, Nathan est entré dans le couloir lumineux de la "mort imminente" . Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l'enfant s'est noyé. Arrêt cardiaque, mort clinique . Et puis de nouveau la vie . Vingt ans après, Nathan est devenu l' un des plus brillants avocats de New York . Il a tout oublié de l'épisode . Il a même fini par épouser la petite fille du lac, Mallory, sa femme tant aimée . Mallory qui l'a quitté mais qui lui manque comme au premier jour . Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l'autre côté ne sont plus tout à fait les mêmes et il va découvrir pourquoi il est revenu .

Des vacances d'adolescents très ordinaires jusqu'au jour où Yann vient bouleverser l'ordre établi. Les liens se distendent, l'harmonie se brise avant que ne survienne l'improbable drame. Vingt ans plus tard, une lettre découverte par la soeur de Samuel vient réveiller le passé.

La jeune et romanesque héritière, Charlotte de Chancely n'a guère le temps de goûter au bonheur après son mariage avec Léonard de Damas dans ses propriétés du Charolais et de la Bresse . Veuve, elle se morfond dans ses demeures jusqu'au jour où, invitée à la cour son regard croise celui de d'Artagnan . Il est beau, il est célèbre et le roi l'estime .Cela suffit pour que son coeur chavire ...

Sur le quai de la gare de Perrache, un jour de l'année 1929, une jeune Hongroise, Szonja, a rendez-vous avec son avenir : la France où brille encore les Années folles et l'usine qui l'a embauchée à la production de viscose. Répondre au désir des femmes d'acquérir ces tissus soyeux à bas prix ne lui fait pas peur. Son rêve, c'était de quitter le dur labeur de paysanne. A Vaulx-en-Velin, dans la cité industrielle, elle accepte la chambre d'internat chez les sœurs, les repas au réfectoire et les dix heures quotidiennes à l'atelier saturé de vapeurs chimiques. Les ouvriers italiens ne font-ils pas de même? Elsa, Bianca, Marco et les autres tiennent les rythmes épuisants, encaissent les brimades des chefs, inhalent les fumées nocives contre de maigres salaires. Cela ne les empêche nullement de danser le dimanche au bord de la Rize. Dans ces modestes vies d'immigrés, la grande crise fera irruption, amenant chômage, mise à l'écart des étrangers et affrontements avec les ligues. Portée par une inébranlable solidarité et une détermination à vivre, la colère constituera le socle de leur rassemblement, jusqu'à aboutir au Front populaire.